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16 septembre 2015

MON PÈLERINAGE À LOURDES

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Lors de ma seconde séance Indigo, Patrick Marguet me dit dit que Lourdes est spirituellement intéressant hors saison religieuse, et que celle-ci prend fin au 31 août. Bien décidé à déployer ma nouvelle sensibilité, je décide d'y aller. Je vous mets les photos sur un album à part.

      J'arrive à Lourdes le samedi 12 septembre, vers 18 h, par le chemin des écoliers. A preuve : je suis parti de Lavaur à 13 h 32 ! Il faut dire qu'à Verfeil, j'ai voulu acheter des gâteaux à la boulangerie. Pff, fermé ! Ensuite, j'ai voulu lever de l'argent. Je suis revenu au Crédit Agricole ; mais là, la machine a refusé de me délivrer les 500 € demandés. Cela m'a énervé. Elle m'indiquait de prendre contact avec mon agence... un samedi... c'est bien foutu les machines ! Mais j'ai voulu vérifier. Alors, je suis allé à mon agence de Toulouse Lardenne. Fermé, bien sûr ! Du coup, j'ai appelé le Crédit Agricole. Après avoir fait un certain nombre de codes..., j'ai eu une femme, je ne sais où. Elle m'a dit que je pouvais retirer 450 €. La machine ne donne pas cette information. Je lui ai fait savoir mon mécontentement, même si je savais que c'était enregistré.

      En plus, j'en ai profité pour lui dire que récemment, j'avais reçu un nouveau contrat présenté sous la forme d'un livret écrit en petits caractères et dans un langage de banquier, avec des tas de références juridiques, donc, difficile à lire et à comprendre pour moi. Eh bien, il était précisé que je devais le lire, et faire mes observations à mon agence sous les deux mois, sinon, ce serait notre nouvelle base contractuelle de relations ! J'en revenais pas !!! Eux, ils se mettent à plusieurs spécialistes des divers sujets, ils y inscrivent des mois, sinon des années d'expérience ; et moi, je devrais savoir de quoi il en retourne dans un délai de deux mois !!! Si ça, c'est pas de l'arnaque, je n'y connais rien. Ensuite, je suis reparti : Muret , Aurignac... Capvert, Mauvezin... Lourdes. La voie lente, quoi ! J'ai discuté un bon moment avec le propriétaire du camping, puis je suis allé poser ma tente.

      Vers 20 h, j'ai pris la voiture pour aller à Lourdes, à 2 km environ. J'ai fait un premier arrêt dans le quartier des halles et de l'hôtel de ville. Une mélodie m'a attiré. J'ai vu un groupe de gens réunis devant un kiosque à musique assez haut, où sévissait un orchestre fatigué, dans le cadre d'un festival des rues qui sentait la bière et les frites ; alors, j'ai décidé d'aller à la grotte. J'ai repris la voiture, puis suivi les panneaux. Arrivé de l'autre côté du gave, j'ai vu pas mal de monde. Cette fois, j'ai suivi un bus. Ca ralentissait puis se bloquait. Finalement, j'ai trouvé de la place sur le parking de départ du petit train, à peine à 100 mètres de l'entrée qui conduit à la grotte. Impec ! Je suis parti à pied, peinard, sans penser à rien, puisque je croyais la saison finie.

      Peu à peu, je découvrais les lieux. Des organisateurs tenaient un cordon pour diriger des gens ! Mais moi, je n'accepte pas qu'on me dise quoi faire. Je suis donc passé derrière. Je me suis rapproché en faisant des photos ; mais à un moment, on m'a obligé à passer sous la corde pour suivre la foule. J'ai râlé

  • pff, ras le bol ! On n'est libre nulle part dans ce monde. Il y a toujours quelqu'un pour s'approprier l'espace.

      J'ai continué. Plus loin, il y avait des tonnes de cierges à vendre, avec le fond bleu, couleur des vêtements de la vierge. Pff, rien à branler. Je passe. Des tas de gens ont des bougies allumées dont la flamme est protégée par un papier en rectangle évasé. Je suis le mouvement. On se rapproche de la grotte. Photos. Des gens touchent le rocher devenu lisse. Je fais pareil. Photos. Je ressors de là. Il y a plus loin des milliers de cierges allumés, plantés dans des brûloirs. Photos. Je remonte le long du gave. A droite, je considère les impressionnantes installations de la télévision venue pour filmer la messe de dimanche. Je continue ; et c'est là, que je suis émotionnellement touché. Il y avait devant moi une foule de gens, peut-être dix mille, en rangs par six ou sept, avec leurs bougies allumées, protégées par leurs bouts de papier. Ils avançaient lentement, derrière leurs bannières. Il en venait de partout ! J'ai vu des bannières d'Irlande, d'Italie et d'Allemagne, plus d'autres mal identifiées. Des prêtres parlaient au micro dans toutes ces langues … et les gens suivaient en silence. Photos. Jusque là, je m'en foutais. J'étais juste un touriste ; mais … j'ai voulu traverser la longue colonne. Il fallait zigzaguer. C'était au niveau du parterre rond orné de fleurs blanches, avec la statue de la vierge au milieu. Je n'en suis pas ressorti pareil ! Oh, rien de bien grave, mais j'ai ressenti la souffrance de ces gens. Plusieurs respirations profondes pour encaisser, et je sors étourdi de ce mouvement lent. Je m'adosse à la barrière de fer forgé qui entoure le jardin de la vierge. Photo. J'en peux plus supporter davantage. Je fuis. Photos des lumières des magasins. Je me dis que Lourdes est une tentative pour affaiblir les souffrances du monde. Larmes, sanglots réprimés. Je vais manger une salade César pour me calmer. Il y a un match de basket à la télé. Les serveurs intéressés en parlent. Je reprends ma voiture pour rentrer au GPS. Je dors mal. L'environnement du camping est bruyant : RN 21, D 95, voie ferrée électrifiée à 30 mètres, une ligne à haute tension juste à côté et le WIFI partout pour couronner le tout ! Je râle. Je me dis que ce monde est une imposture. On nous dit que l'on y est venu pour apprendre. Ah bon ! Apprendre la souffrance ? Est-ce bien raisonnable ? C'est du foutage de gueule, çà oui !

      Le dimanche, je reviens à Lourdes, tout doucement d'abord, parce que je pense avoir oublié mes affaires de toilette, alors que ce n'est qu'en partie vrai. Il me faut en acheter d'autres, mais où ? Au camping, non, cela ne me convient pas. Je vais au Netto, mais je n'y entre pas. Je finis par garer ma voiture 100 mètres après le rond point, sur le parking qui est à gauche en descendant. Plus bas, il y a un pont … sur une rue. J'y descends et m'assois à la terrasse d'un épicier pour déjeuner : banane, tartines de pain blanc beurrées et confiturées, trempées dans du chocolat au lait chaud, puis je pars le nez en l'air. Tous ces commerces ! Je me dis en pensant à la veille, que la souffrance fait vendre et je me demande s'il y a un marketing spécifique de la souffrance ?

      J'arrive face à la perspective qui aboutit au rond point de la vierge. Je la parcours lentement. C'est là, que la procession de la veille a déambulé. Elle est plus courte que ce que je croyais. En face, il y a la rampe qui monte à la coupole. Je m'y engage. De temps en temps je me penche par-dessus la balustrade de pierre sculptée. A un moment, je me sens bien. Tout mon corps vibre plus fort, mais ça passe vite. Photos. En haut, j'entre dans la basilique. A droite, il y a les reliques de sainte Bernadette. Je n'y ressens rien. La terrasse est plus intéressante. On peut voir les camions de la télévision venue pour filmer la messe et aussi, les gens assis en arc de cercle qui y assistent, le gave, les alentours, la foule. En revenant vers l'entrée, je remarque une statue aux pieds dorés parce que tout le monde les touche (sauf moi). C'est pour aider à l'infaillibilité du pape. Cela n'a pas l'air bien efficace. Je m'engage alors dans le couloir tapissé d’ex-voto de marbre rose, difficiles à lire. Au bout, il y a une sorte de charmante chapelle. Je m'y assois tout à fait devant. Un vieux prêtre tout de vert vêtu, vient y dire la messe en anglais. J'écoute un peu. Deux dames lisent tour à tour des épîtres, aussi en anglais ; mais comme je n'ai aucune sensation particulière, je repars en longeant le bâtiment côté route et débouche à nouveau sur l'esplanade de la coupole. Photos. Je redescends par la rampe nord, afin de retrouver la sensation de vibration. Elle est ténue, mais oui, il me semble bien. Il y a là une équipe de télé qui fait ses réglages d'éclairage. Le régleur n'est pas doué. Il éclaire le ciel, le béton, à droite ou à gauche, mais pas le sujet. Il se fait engueuler.

      En bas, je veux boire de l'eau de Lourdes en la prenant au creux de mes mains. Bien, bien, j'ai soif, cela tombe bien. Je remonte vers le centre ville par le même chemin que la veille, pour savoir si je ressens la même souffrance ; mais non. Il n'y a d'ailleurs quasiment personne et il ne se passe rien. C'était bien dû à la procession. Je traverse le gave. De l'autre côté, il y a une grande basilique moderne. Quand j'arrive devant son entrée signalée au sol par un losange centré dans un grand rond, je fais un cliché, tout en me disant :

  • T'as intérêt à dépasser tout ça, sinon t'es foutu !

      Je fais quelques photos dans le coin, y inclus à l'intérieur, puis je retraverse le gave et remonte le bâtiment dit de la réconciliation. Au bout, je tombe sur la chapelle saint Joseph enterrée dans le sol. Des chants remontent par les bouches d'aération. Cela me fait vibrer de partout ! Agréablement surpris, je m'engage dans le sentier en pente douce. En passant, je vois un tunnel qui conduit à la sacristie enterrée. Ils en sont à la communion. J'aime leur chant d'amour, mais ce n'est pas mon histoire. Je n'accepte pas de rentrer dans un rang pour aller recevoir une hostie qui ne m'a jamais apporté quoi que ce soit.

      Un ou deux clichés après, je continue à déambuler, curieux. Je m'achète des fruits confits que je déguste en me promenant. Sur ma gauche, une rue en pente. Il y a là, un bâtiment bizarre, qui fait un mètre de large à un bout et trois à l'autre. C'est un hôtel **. Il y a quoi, comme place à l'intérieur, quand on retire l'épaisseur des murs ? De là, sortent des indiens. Ils chargent une voiture qui entrave la circulation. Une Citroën arrive. Ils ne font rien pour la laisser passer. C'est un véhicule correctement garé en face, qui est obligé de se déplacer pour libérer la voie. Je prends l’ascenseur qui monte au quartier de l'hôpital et m'y balade un moment, puis je redescends vers la sortie de la place Jeanne d'Arc et remontre en face. Je vois un restaurant qui promet un filet de truite aux légumes sauce forestière. J'y vais. Boaf, moyen. En plus, le chef, un indien comme il y en a tant à Lourdes, était un peu maladroit : comme je soulevais l'assiette que je venais de nettoyer au pain, il me demandait, méprisant, si je voulais l'emporter ; alors qu’afin de m'essuyer les lèvres, je voulais juste récupérer la serviette en papier qu'il avait posée dessous. A la fin aussi, comme j'avais décliné de consommer d'autres plats, il s'est exclamé : - ah, quand même !, quand j'ai accepté un café.

      Je continue ma balade par la rue du Bourg. Je récupère en rêvant … jusqu'au château. Je me décide pour y monter. Ascenseur puis visite dans l'ordre, en lisant et en observant tout ! Très intéressant. Cela vaut le coup ! J'y ai bien passé trois heures et ai même gravi les 104 marches du donjon. En montant, on voit de lourdes portes marquées PRISON. C'est Henri IV, qui trouvait ces cellules bien pratiques, loin de Paris... Cela me fait alors penser que ce monde n'est que coercition, pas liberté. Or, lors de cette visite, on voit bien la créativité et le génie des populations locales, l'amour de leur terre, de leurs animaux, de leur vallée. Et puis, j'ai aussi photographié le drapeau européen, à côté de celui de ce qui reste de la soi-disant République Française qui n'exerce plus aucun pouvoir régalien : ni la justice dominée par celle de la soi-disant communauté européenne et par celle des multinationales, ni ses lois fabriquées à Bruxelles, ni l'armée soumise à l'OTAN, ni la monnaie, même pas son budget, rien. Il n'y a pas le drapeau occitan ni les armoiries de la ville de Lourdes. Cela me fait penser que ces drapeaux sont des symboles du pouvoir, pas des signaux de communion dans l'unité, comme on voudrait nous le faire croire. Non, ce sont des signaux qui disent du point le plus haut et donc le plus visible : c'est moi, ton propriétaire, qui par mon drapeau t'informe qu'étant le plus puissant du moment, j'ai le droit de lever sur toi l'impôt, et de t'expédier à la guerre. En clair, on peut dire que le propriétaire du drapeau s'arroge le droit de piller et de massacrer les populations locales avec tous les raffinements qui lui plaisent. Du coup, cela m'a fait penser qu'il y a deux races sur cette planète : l'une qui sait aimer et vivre sur sa terre, et l'autre, sans aucun savoir-faire particulier, sinon celui de se comporter en prédatrice esclavagiste. Elle serait vite anéantie, si les premiers trouvaient les moyens pour cesser d'approvisionner les seconds !

      Je suis redescendu par le pont-levis. En bas, j'ai consommé une glace... et suis revenu à la grotte. Il faut croire qu'elle m'attire ! Je passe boire de l'eau au creux de mes mains, puis je remonte le long des arcades de la rampe nord que j'avais empruntée le matin, pas le long du gave. Je rattrape une procession : des irlandais, des italiens. J'accélère. Il y a de moins en moins d'espace entre eux et moi. Je les compte. Ils sont six ou sept par rangée. En un instant, PAF ! Je suis angoissé. J'ai des respirations saccadées que je suis obligé de contrôler, des larmes que j'essuie. Quelle émotion ! Je regarde. C'est la même bannière rouge que hier ! Les allemands. On arrive à la vierge. Je fais des photos, car je les laisse me distancer. J'ai décidé de les suivre, mais de loin... La procession entre dans l'immense basilique souterraine. On descend le long et large déambulatoire. Sur ma droite, il y a de grandes représentations de saints. Je me dis qu'ils badent le malheur, qu'ils s'en nourrissent. Ma pensée les accuse, y inclus Marie. La souffrance des peuples dure depuis des siècles et rien ne change ! On avance vers le fond. J'y prends une place. La messe commence. Elle est filmée, et on voit ses images sur des écrans de rappel. C'est poignant. Des gens se mettent à genoux sur le sol pour se punir de je ne sais quoi ! Ils s'humilient volontairement, mais de quoi sont-ils coupables, eux qui sont nés ignorants ? Ou alors ils se mettent en position d'infériorité pour demander ? Pff, ça ne risque pas de m'arriver ! La Vie, c'est un truc qui se prend et se partage. Les allemands sont à trente mètres. En les observant, j'ai des bouffées, je respire mal. Je ressens leur malheur. J'ai des larmes. J'en peux plus. Cette cérémonie ne me fait pas du bien. Elle me fait sentir l'injustice du monde. Je pars au moment du Kyrie eleison qui signifie « Seigneur, prends pitié »... Deux, trois photos et je suis dehors, mais par une autre porte que celle où je suis entré. Dommage, les chants étaient beaux.

      Je me repère en voyant les arcades, puis je décide d'aller visiter la basilique d'en bas, celle qui est sous la coupole. Et là, le nez en l'air pour l'admirer, énervé et grinçant, j'accuse Marie. Je l'accuse de se repaître, elle et les siens, de tous ces malheurs. Je ressors pour revenir boire de l'eau au creux de mes mains ; puis je décide de remonter le chemin de la procession. Il ne se passe rien, même au niveau de la vierge. Je repars déambuler en ville. Je tombe sur un ascenseur réservé aux clients d'une liste d'hôtels alors qu'il est posé sur le domaine public ! Eh oui ! L'égoïsme sévit même à Lourdes... Plus bas, j'entre dans une crêperie. Je suis épuisé. Je commande une crêpe fromage – épinards avec une petite bouteille de cidre. Un écossais en kilt vient boire un demi. Les enfants de la famille rentrent de l'école. Bisous. Ils demandent quand est-ce qu'on va à la maison ? On se parle, on se touche, peut-être pour se rassurer de toute cette souffrance qui est partout. L'équipe du soir arrive. On recompte la caisse. Je repars et me remémorise bientôt le plan de la ville, ce qui me permet de rejoindre facilement la voiture. Rentré au camping, je réfléchis. Je me dis que toute cette tristesse, ce n'est pas normal. On a d'un côté des peuples aimants et créatifs qui souffrent énormément, et de l'autre des prédateurs coercitifs au possible, aidés par la religion qui entretient cet état de fait. C'est mon avis. On a là, un système qui organise et rentabilise la souffrance. Elle est marquetée, exploitée ; mais le pire, c'est que désormais je ressens les saints et tous ceux que les gens prient, comme leurs anciens maîtres, ceux-là même qui de leur vivant, ont vécu sur le dos complaisant des peuples...

      Lundi. La pluie a cessé. Je repars manger en ville. Toujours garé au même endroit, je descends les escaliers et me retrouve place Jeanne d'Arc. Au 12, il y a le Seven. Je commande des côtelette d'agneau – légumes frites et un verre de vin rouge. A la télé, ils parlent des vendanges, des inondations, de l'Europe, arnaque suprême de notre époque, plus quelques images pour montrer Hollande en campagne. Un groupe de six douaniers mange à côté. Ils s'intéressent à un objet que je ne reconnais pas, et dont leur parle le commerçant d'à côté. Je me retrouve en ville. Plus bas, il y a une rue peu fréquentée qui conduit à la maison de Bernadette Soubirous et au moulin où elle est née. Pas de photo, car ma batterie est épuisée et je n'ai pas amené son chargeur. Je reviens dans le secteur de la grotte. Cette fois je monte à la coupole par la rampe sud, puis arrivé en haut, je décide que la petite vibration de la rampe nord ne vaut pas le coup, et je redescends par l'escalier nord. Je repasse boire de l'eau de Lourdes au creux de mes mains, puis je reprends le chemin des processions. Rien, il ne se passe rien. C'est la troisième fois que je vérifie qu'il ne se passe rien quand les allemands ne sont pas là. Il n'y a d'ailleurs personne. Bon, d'accord. Alors je repars visiter Lourdes. Je remontre à pied jusqu'au hangar du « petit Lourdes », une reproduction miniature de la ville, puis je redescends en m'amusant à faire aboyer deux chiens payés en croquettes, pour effrayer les passants. Je passe le gave, puis tourne à gauche. Des pèlerins sont arrêtés devant un magasin de souvenirs... combien pour le chauffeur qui les a amenés là ?! Au bout, je tourne à droite, et remonte au cimetière. Dame, que la côte est rude ! Je rejoins la rue de la Grotte, puis la place de l'office du tourisme et la voiture en ligne droite.

      Mon histoire avec le Lourdes religieux se termine là, celle avec la religion aussi. Enfin, selon ma sensibilité et les groupes rencontrés, les allemands sont devenus pour moi, le peuple d'Europe qui souffre le plus.

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  • Au départ, ce blog a été créé pour présenter une analyse serrée de la Bible d'Adam jusqu'à Moïse. Résultats, et conséquences dans nos vies, Genèse des religions monothéistes. Aujourd'hui, il évolue sur des bases plus actuelles.
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